Nicolas : J’ai passé mon DEM de percussion en 2012 dans la classe d’Eric Chartier, je suis rentré en 2008 en percussion classique. La musique m’a sauvée à un moment où c'était un peu chaotique à l’école pour moi. Je me souviens d’un jour où mon père et mon frère sont venus me chercher au lycée et m’ont dit « arrête l’école et va faire de la musique ! ». J’avais rencontré Fred (Frédéric Schoenhentz-Kzink, professeur de percussion au sein du CRR de l'Eurométropole de Metz) au sein d’un stage, je n’avais jamais fait de percussion classique, j’étais batteur mais je suis tombé amoureux de cette classe et je suis allé jusqu’au bout du cursus de percussion classique. Eric Chartier m’a appris à écouter, à entendre différemment, ça m’a appris à entendre et à jouer de la musique, les mélodies, le phrasé, la technique. C’était un nouveau monde pour moi qui était batteur ! Puis un peu après, j’ai intégré le département jazz en batterie jazz que j’ai suivi parallèlement. J’ai aussi obtenu mon DEM de batterie jazz en 2012, avec Jean-Marc Robin. La même année, je suis rentrée au CNSMD de Paris en batterie jazz
L’éducation nationale ne voulait plus de moi…
Rémi : Je suis rentré en saxophone classique chez M. Joyeux [Christian Joyeux, professeur de saxophone au CRR de l'Eurométropole de Metz] puis j’ai intégré le département jazz. A ce moment-là, cela fonctionnait par weekend chaque mois, alors j’allais à chaque weekend de jazz suivre les cours d’Éric Barret et de Jean Gobinet notamment. La même année j’ai passé mon DEM de saxophone jazz et mon DEM de saxophone classique. Et c’était super, les deux pratiques se nourrissaient. Christian Joyeux était un prof très ouvert, au-delà des clivages jazz-classique, il m’a laissé libre d’aller vers le jazz, j’ai eu de la chance. Bon au final c’est le jazz qui l’a emporté !